mardi 24 juillet 2012

Le mur de l'atlantique

Non loin de la plage ou nous nous baignons, 3 bunkers sont encore visibles dans le sable.
Contrairement à ce qui est écrit sur cette photo ancienne , il faut dire bunker et non blockhaus.
Un bunker est en béton armé alors qu'un blockhaus serait en rondins de bois ...




Un peu d'histoire:


La Forteresse du Nord-Médoc.

29 juin 1940 : les Allemands franchissent l'estuaire par le bac "Cordouan". C'est le début de l'Occupation. De 1941 à 1943, l'organisation Todt édifie le Mur de l'Atlantique. La forteresse de la pointe du Médoc, la Festung Gironde sud, qui compte 350 bunkers, bloque la Gironde avec celle du nord, installée à Royan.

Elle sera l'un des derniers réduits allemands sur le territoire français, libérée en avril 1945 par
les Forces françaises de l'Intérieur emmenées par le colonel de Milleret – dit Carnot – après huit mois de siège. «Tous les bunkers de la forteresse de la pointe du Médoc existent encore.
Ils ont souvent été ensablés volontairement pour des raisons de sécurité ou par les vents ou suite à l'érosion de la côte.

Les 350 bunkers de la forteresse, de taille variable selon leur fonction (poste de combat, de commandement, soute à munitions, abri, réserves de vivres, etc.), étaient répartis en ensembles de 10 à 25 pour former un point d’appui. «Les Allemands avaient de quoi tenir un siège d'au moins deux ans, raconte Jean-Claude Souan. Ils étaient surarmés, avec trois armes minimum par homme...»

Au nord de Soulac, le point d’appui S307(Les Arros) était l'un des principaux points d'appui,
avec une importante station radar à la position 305 A équipée du " radar Mammut", un appareil portant à 300 km à la ronde.

A la pointe de Grave, à la Chambrette, deux énormes canons Krupp de 280 mm, les "Cerbères de la Gironde", surveillaient l'estuaire. Montés sur une plate-forme, ils pouvaient tourner à 360°. Mais ils n'ont pu être utilisés lors de la bataille finale, car ils avaient été expédiés auparavant en renfort vers le nord de la France.

Le dispositif comprenait aussi de nombreuses défenses de plage anti-débarquement (tétraèdres en béton équipés d'explosifs, pieux en bois...).
Près de 600 000 mines avaient également été enterrées sur tout le territoire de la pointe du Médoc.

(source: http://medocgironde.voila.net/pat_soulac_forter.html )




 Nous voilà donc partis à la découverte de ces vestiges de la seconde guerre mondiale.






2 commentaires:

Régine a dit…

N'est-ce pas un peu dommage que ces vestiges soient tagués?

Jean-Paul a dit…

ces vieux restes, il faudrait soit les garder correctement soit les démolir, car là cela ne ressemble à rien !