vendredi 20 avril 2012

Barcelone - Le retour

Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés à Figueres pour visiter le musée Salavore Dali.

Salvador Dalí, est un peintre, sculpteur et scénariste surréaliste espagnol, né le 11 mai 1904 et mort le 23 janvier 1989. Il est né et mort à Figueres, en Catalogne, où il a créé son propre musée en 1974, le Teatre-Museu Gala Salvador Dalí.



Le Théâtre-musée Dalí, fut construit sur les restes de l’ancien théâtre municipal de Figueres détruit à la fin de la guerre civile.































Il offre un large éventail d’œuvres qui décrivent la trajectoire artistique de Salvador Dalí, depuis ses premières expériences artistiques et ses créations s’inscrivant dans le surréalisme, jusqu’aux œuvres des dernières années de sa vie.

jeudi 19 avril 2012

Barcelone 5 ème jour

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Aujourd'hui nous sommes sortis de Barcelone. Direction le sud: Sitges. Les enfants voulaient jouer sur la plage. nous avons choisi la station balnéaire la plus proche de Barcelone.




Sitges qui est située à 40 km au sud de Barcelone, a longtemps été enclavée. Encerclée par les collines et la mer Méditerranée, elle est aujourd'hui accessible par autoroute depuis Barcelone mais, très longtemps, seules une petite route de bord de mer et la route traversant les montagnes par Sant Pere de Ribes permettaient de la rejoindre.



Dans les années 1960, avec l'ouverture de l'Espagne au tourisme, Sitges va devenir la parente continentale d'Ibiza. L'installation de boîtes nuit et le développement d'une communauté hippie vont contribuer à l'ouverture de la ville sur l'Europe.



Avec la fin du franquisme et l'adhésion de l'Espagne à l'Europe, la ville va acquérir ses lettres de noblesse en tant que station balnéaire, mais ce sont les Jeux olympiques qui vont lui apporter le désenclavement tota grâce à l'autoroutel. Jusque-là surtout connue des Barcelonais et de quelques Européens bien renseignés, la ville va se faire connaître au-delà des frontières espagnoles. La ville héberge plus de 100 000 habitants en haute saison.



Sitges est depuis février 2008 la municipalité la plus chère d'Espagne : le prix moyen du mètre carré y est de 5 467 euros et peut atteindre plus de 11 250 euros par mètre carré.


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Les Vignobles Torres:

Et pour finir, une visite pour Papa.... Assez ludique pour tout le monde puisqu'elle se fait en "petit train" tellement "l'usine à vin" est immense. Incroyable !!!



Établie depuis 1870 à Villafranca del Penedès, la Bodega Miguel Torres a joué et joue encore un rôle de pionnier dans la viticulture moderne en Catalogne. Son vignoble d’une superficie de 800 hectares ne couvre toutefois pas la totalité de ses besoins.

Aujourd’hui, la gamme des vins de Torres va de rouges comme le Sangre de Toro et le Gran Sangre de Toro en passant par des blancs simples mais pleins de caractère jusqu’aux célèbres crus rouges Gran Coronas, Mas La Plana et Grans Muralles, dont la réputation a fait désormais le tour du monde.

Penedès est une région qui a œuvré plus que tout autre pour faire entrer l’industrie vinicole catalane dans le monde moderne. Et Torres a été l’un des premiers en Espagne à installer des systèmes de contrôle des températures et des cuves de fermentation en inox.






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mercredi 18 avril 2012

Barcelone 4 ème jour - la suite

Entre deux musées nous avons pu nous balader dans la ville.



L'arc de triomphe:



L'arc de triomphe de Barcelone a été construit par l'architecte Josep Vilaseca i Casanovas (1848-1910), en tant que porte principale de l'Exposition universelle de 1888 situé dans le parc de la Ciutadella.




La Casa Batlló :

La Casa Batlló (« Maison Batlló » en catalan) est l'une des réalisations de l'architecte Antoni Gaudí à Barcelone.


Sa réalisation (plus précisément la transformation d'un immeuble existant) s'est étalée de 1904 à 1906.


Connue à Barcelone sous le nom de Casa de los huesos (Maison des os), elle doit son nom à son architecture : les balcons ressemblent à des fragments de crâne avec les ouvertures pour les yeux et le nez, les colonnes de la tribune du premier étage ont la forme d'os humains et de nombreux autres détails de la façade peuvent faire penser à un squelette.



La façade, ondulée et composée d'une mosaïque de verre et céramique, donne sous l'effet du soleil l'impression d'être en mouvement, et d'onduler comme des vagues. Les colonnes vers le bas de l'édifice rappellent des troncs d'arbre.

Le toit fait penser au dos arqué d'un dragon et les tuiles en céramique qui le recouvrent à ses écailles.

L'intérieur est tout aussi imaginatif : foyers, escaliers, meubles et pourtours de fenêtres en bois, vitrages décorés, mais en raison du prix de l'entrée (18 € par personne) nous ne l'avons pas vu.

La maison actuelle résulte de la rénovation d'une maison construite en 1877.
Au début du XXe siècle, le propriétaire de l'immeuble de l'époque, un industriel du textile nommé Josep Batlló i Casanovas, demande à Antoni Gaudí de refaire sa maison. Dans son idée première, Josep Batlló i Casanovas désire faire entièrement reconstruire l'immeuble par l'architecte, pour en faire un édifice neuf à la manière de ce que Gaudi avait déjà fait pour la Casa Vicens, pour le Palau Güell ou encore la Casa Calvet. Pour cette raison, il demande à la mairie en 1901 l'autorisation de détruire l'immeuble existant, demande qui sera refusée.

Après quoi il sera décidé une reconstruction à partir de l'édifice existant.
La nouvelle demande à la mairie, signée Antoni Gaudi et Josep Batlló i Casanovas, est déposée le 26 octobre 1904.

Antoni Gaudí va donc partir de l'édifice original pour créer un immeuble pratiquement nouveau.
Sur la façade extérieure il ajoute la tribune, les balcons, le toit orné de tuiles en céramique polychromées (japonaises), le grenier et deux étages additionnels.



Et pour finir la journée, dégustations de Tapas.


Les tapas sont des amuse-gueules. Il s'agit de petits plats variés qui font partie de la culture culinaire de l'Espagne. Généralement, elles sont servies en petites rations et accompagnent un verre de vin ou de bière.

Barcelone 4 ème jour

Notre quatrième jour à Barcelone était plus calme.

Au programme: 2 musées

- La fondation Joan Miro

- Le musée du chocolat




La fondation Joan Miró, initialement baptisé Centre d'Etudes d'Art Contemporain (C.E.A.C.), est une institution privée qui a pour principale activité la conservation et l'exposition d'œuvres de Joan Miró.



Ce projet a auparavant longuement été étudié par l'artiste et ses proches, notamment Joan Prats, qui meurt en 1970, et dont la première salle d'exposition porte le nom.

Elle fut construite en 1975 sous la direction de Josep Lluís Sert, ami de Joan Miró, qui construisit son atelier en 1956.

il tombait quelques goutes ce matin lorsque nous faisions la queue pour rentrer au musée

Le site abritant la fondation, donné par la ville de Barcelone, est situé dans le parc de Montjuïc que nous avions visité hier. Il était interdit de prendre des photos à l'intérieur du musée. J'ai pu glaner quelques photos sur internet pour illustrer le propos.



Joan Miró (1893 - 1983) est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste.
De nationalité espagnole, Joan Miró se définit comme catalan international.

C'est l'un des principaux représentants du mouvement surréaliste.

Que ce soit en peinture ou en sculpture, ses œuvres étaient souvent de taille importante

un paysan catalan: en rouge son visage, surmonté du chapeau traditionnel


Une photo volée d'une sculpture de Joan Miro

Sculpture en marbre blanc de Carrare comme cet
"Oiseau solaire" (1968)



oiseaux au crépuscule


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Après le Musée Miro, pas toujours très facile pour les enfants, une récompense pour tous, le musée du chocolat.

Barcelone est une ville culturellement très riche, elle dispose en effet de plus de 80 musées,
mais un seul mettra petits et grands définitivement d'accord: Le musée du chocolat.
En fait ce musée fait partie d'une école de pâtisserie. On peut y voir les élèves en plein travail.



On peut non seulement y déguster les meilleurs chocolats de la région, mais aussi découvrir l’histoire du cacao ainsi que les différentes méthodes de fabrication du chocolat, sans oublier les sculptures toutes plus impressionnantes les unes que les autres.



En fin de visite on dégustera le chocolat chaud typique de Barcelone. C'est un chocolat fait à partir de chocolat fondu avec de l'amidon de maïs et du lait. C'est très bon, très onctueux et très très "nourrissant", c'est en quelque sorte à mi chemin entre notre chocolat chaud et de la Danette au chocolat que l'on aurait fait chauffer.



C'est apparemment une recette traditionnelle issue de la culture maya: La boisson des Dieux.

Quetzalcoatl , le demi-dieu Toltéque, a rapporté du paradis cacahuaquahitl l'arbre de vie dont les fruits permettaient de préparer le tchocolatl, en souvenir de Quetzalcoatl le chocolat symbolise la boisson des dieux.

Cette légende a été perpétuée par les Mayas puis les Aztèques. La culture du cacao par les peuples d'Amérique du Sud puis d'Amérique Centrale remonte à plus d'un million d'années
Tchocolatl est, en langage Nahuati, la contraction de deux mots : fruit et eau.

Hernan Cortés, vainqueur des Aztèques, sera le premier à faire connaître le chocolat en Europe.
Les premiers immigrants européens cherchaient à faire fortune dans l'agriculture en développant les plantations de cacaoyers. La création des plantations suivit la progression de l'empire espagnol.

Le cacao, de part son amertume, était utilisé comme médicament. Les Espagnols apportèrent du Mexique la culture de la canne à sucre : l'amer et le sucré se rencontrèrent et donnèrent un produit au goût exceptionnel.


Inutile de vous dire que Ronan a adoré et que nous avons acheté ce qu'il fallait pour pouvoir en faire à la maison.


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mardi 17 avril 2012

Barcelone 3 ème jour - la suite

La montagne de Montjuïc est un promontoire de 185 m situé au sud-ouest de la ville.
Il surplombe le port et la vieille ville. Le nom signifie Colline des Juifs en catalan médiéval.


De nombreux édifices y furent construits pour les Jeux olympiques de 1992, notamment le Stade olympique Lluís-Companys.




Montjuïc abrite le jardin botanique de Barcelone, le musée de l'olympisme et de sports et la fondation Miró (que nous visiterons Mercredi).


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La tour Telefónica de Montjuic (Torre Telefónica de Montjuïc) est une tour de télécommunications .



Conçue par Santiago Calatrava, sa construction débuta en 1989 et fut achevée en 1992. Ce pylône blanc fut construit pour la compagnie Telefónica pour la transmission télévisée des Jeux olympiques d'été de 1992 à Barcelone. La tour de 136 m se trouve au Parc Olympique et représente un athlète portant la Flamme olympique.

La base est couverte de trencadís, une technique de mosaïque créée par Gaudí.

De par son orientation, la tour peut également servir de cadran solaire géant, utilisant le parc de l'Europe pour indiquer les heures.

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Le Musée national d'art de Catalogne se trouve également dans le parc de Montjuïc.



Il est spécialement renommé pour sa collection d'art roman considérée comme une des plus complètes du monde. Nous ne l'avons pas visité.

Le siège principal se trouve au Palau Nacional, situé sur la montagne de Montjuïc. L'édifice a été inauguré en 1929 lors de l'Exposition Universelle.

Barcelone 3 ème jour

Si vous souhaitez visiter la Sagrada Familia, évitez le Lundi. Tous les musées sont fermés et la queue est interminable.
L'idéal est de préparer votre visite et d'acheter vos billets sur internet et de les imprimer chez vous. Sinon, une astuce qui peut vous sauver la mise: aller dans une boutique internet, louer un
PC et achetez vos places et imprimez les sur place, cela m'a coûté 0,85 euros, et que de temps gagné...!
Mais pourquoi tant d'acharnement à vouloir visiter cette basilique ?
Tout simplement parce qu'elle est unique au monde. Cela fait 130 ans qu'on la construit, elle n'est toujours pas finie et son architecture est également unique.

Mais revenons un peu sur son histoire.

Le 31 décembre 1881, Josep Maria Bocabella mandaté par « l’association des dévots de Saint-Joseph » acquiert avec de l’argent collecté par l’aumône l’îlot de maisons au centre de Barcelone pour y construire une église dédiée à la Sainte Famille (saint Joseph, la vierge Marie et Jésus). En plus de l’église, le projet prévoit la construction d’écoles. Le premier architecte nommé est Francesc de Paula Villar i Lozano. Il élabore un projet d’église de style néo-gothique comprenant une nef de trois vaisseaux fermée par un chœur à déambulatoire. Le jour de la Saint-Joseph de 1882, l’évêque José Maria de Urquinaona y Vidot en pose la première pierre.

L’idée de Bocabella est de faire de l’édifice une réplique du sanctuaire de Lorette que l’on suppose être la maison de Joseph et de Marie à Nazareth. Francesc de Paula del Villar refuse cette approche. Les désaccords se multiplient entre lui, Bocabella et son assesseur, l’architecte Joan Martorell Montells. Ce dernier recommande en 1883 son ancien apprenti Gaudí, porteur d’un projet plus ambitieux.

Le projet présenté par Gaudí, alors âgé de 31 ans, est totalement différent Il prévoit la construction d’un temple à l’architecture issue de son imagination personnelle, de tendance naturaliste-moderniste. Ce nouveau projet augmente sensiblement les dimensions de l’église et prévoit une grande tour centrale de 170 mètres de haut dédiée à Jésus-Christ.

Accepté avec un grand enthousiasme par le promoteur, le nouvel architecte va dédier le reste de sa vie à cette œuvre. Il consacra ses quinze dernières années exclusivement à la réalisation de la Sagrada Família.


En décembre 1884, Gaudí signa le projet dans la chapelle Saint-Joseph, dans l’abside de la crypte, en présence de ses disciples Llorenç Matamala i Piñol et Carles Mani. La crypte fut inaugurée le 19 mars 1885. Cette année-là une équipe comprenant huit manœuvres, dix tailleurs de pierres, douze sculpteurs et un nombre indéterminé de charpentiers et de serruriers travailla au chantier.

En 1891 les travaux de la façade de la Nativité commencèrent. Gaudí comprit qu’il ne verrait jamais son œuvre achevée et qu’à sa mort, le projet risquait d’être amputé par manque de financements ou d’intérêts. Il pensait que s’il construisait d’abord la nef centrale pour ensuite l’agrandir progressivement avec l’érection des tours, de l’abside, et de ses façades, le projet pourrait être modifié et le chantier s’arrêter dès que l’église pourrait remplir sa fonction de lieu de culte. Pour cette raison, il décida d’élever au maximum de leurs hauteurs des parties significatives mais peu fonctionnelles et extérieures au temple. De cette manière, il rendit impossible la modification de la hauteur prévue : les parties construites ne trouveront leur utilité que lorsque le temple sera intégralement terminé, et, chose plus importante encore, il laissa une marque importante de son style architectural très personnel, ce qui servit de guide à sa mort pour la poursuite du chantier. Gaudí ne vit construit que la façade de la Nativité, la tour Saint-Barnabé et une partie du côté extérieur du mur de l’abside.

En 1906, Gaudí se concentra presque exclusivement au projet de la Sagrada Família, en concevant les plans du temple et en en dirigeant la construction. Ce chantier occupa toute sa carrière durant un quart de siècle. Il mourut à cette tâche alors même que l’église était à peine commencée. Renversé par un tramway, Antoni Gaudí décéda le 10 juin 1926. Il est enterré dans la crypte.

Durant la guerre civile espagnole, la majeure partie de l’atelier de Gaudí fut incendiée. En raison de la destruction des ébauches, des maquettes, des modèles du temple et d’informations sur la manière de travailler tout à fait particulière de Gaudí, il ne restait aucun plan directeur indiquant comment terminer l’ouvrage. Aussi, quand en 1944, on reprit la construction de la Sagrada Família, il fallut définir dans un premier temps comment procéder pour la poursuite du chantier, tout en restant le plus fidèle possible aux idées de Gaudí. Les architectes Francesc Quintana, Isidre Puig i Boada et Lluís Bonet i Garí s’acquittèrent de cette tâche difficile et Jaume Busquets réalisa ce travail pour les sculptures.

L’association des dévots de Saint-Joseph vota la construction de la façade de la Passion en 1953. Les travaux de fondation commencèrent l’année suivante, les tours furent achevées et inaugurées pour le cinquantième anniversaire de la mort de Gaudí en 1976. La construction de la crypte s’acheva en 1958 et le musée ouvrit en 1961

L’installation des premières statues en 1990 provoqua de nombreuses polémiques en raison de leurs styles contemporains et arides, très différent de celui que Gaudí appliqua à sa façade de la Nativité.

Lors de notre visite en 1992, les voûtes n'étaient pas construites. Les travaux des voûtes des nefs commencèrent en effet qu'en1995 suivis en 2000 par la nef centrale. La couverture du temple a été complétée seulement en 2008.

Voir l’intérieur de la basilique couverte allait être une grande découverte pour nous qui l'avions vue en 1992 "à ciel ouvert".

La hauteur de la nef est vraiment impressionnante. Il se dégage une impression de légèreté et de luminosité inhabituelle dans un lieu de culte de cette nature.

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Pendant que Karine restait "sur le plancher des vaches", les enfants et moi prenions l'ascenseur pour monter à 65m de haut dans l'une des tours déjà construites.

Voyez au niveau de la flèche où nous allons monter


Puis il nous restera 15m à faire dans un escalier très étroit.


La vue de la haut est superbe



On peut voir de près les travaux qui ont lieu en "altitude", au sommet des tours.




La Sagrada Familia est vraiment superbe et unique au monde ! L’architecture imaginée par Gaudi est géniale et vraiment surprenante.

La visite valait vraiment la peine. Rendez vous dans 20 ans ? La fin des travaux est prévue en 2030 !

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