vendredi 10 décembre 2010

Fête des lumières Lyon -2010

Nous avons décidé d'emmener les enfants à la Fête des Lumières à Lyon.
Mais quelle est donc l'origine de cette fête ?

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière.

Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Fabisch, et la date du 8 septembre 1852 est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l’immaculée conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies.

Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint. Dès 18h, les premières fenêtres s’allument, et à 20h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit. Ce soir là, une véritable fête est née !

Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville. Cette année la fête a lieu sur 4 jours: les 8,9,10 et 11 Décembre.


Ce vendredi 10 Décembre, il faisait très froid, mais nous nous sommes bien préparés, bonnets , gants et écharpes étaient réquisitionnés.

Nous nous sommes garés au parking relais de Vaise puis, nous avons pris le métro. Première surprise, pas d'embouteillage à Vaise et relativement peu de monde dans le métro. Seconde surprise, arrivés dans le vieux Lyon, nous avons pu constater qu'il y avait du monde, certes, mais cela restait raisonnable et fluide.

Lors de notre balade, nous nous sommes concentrés sur la presqu'île.

En arrivant sur le pont Bonaparte qui enjambe la Saône nous avons pu assister à un "lever de lune" sur la cathédrale St Jean, au pied de la colline de Fourvière.


La grande roue de la place Bellecour: "Pour les 4 soirs de la Fête, la grande roue est transformée en un écran géant circulaire, sur lequel le public découvre cette année un panorama d’images invitant à respecter et à protéger la planète."



La façade du théâtre des Célestins:


La place des Jacobins:

"Habillé de rouge et de blanc puis coiffé d’un flash lumineux, le sommet de la fontaine des Jacobins se mue en balise maritime. Entièrement asséchée, elle sera inondée de lumière, magnifiant ainsi son architecture et ses sculptures : tons chauds et éclatants, poissons étincelants, reflets et cascades ...."




La place des Terreaux: "La fontaine Bartholdi est au cœur de la fête cette année. Chars et équidés, parés de couleurs éclatantes, sortent de l'onde."

1 commentaire:

georges a dit…

en France aussi on a de quoi s'emmerveiller